30 août : Rendez-Vous Tech&Bio autour du Vin Bio.

Le bio est à la mode; Deviendrait-il la norme ?. C'est dans cette optique que les Chambres de l'Agriculture des Pays de la Loire ont organisé les Rendez-Vous Tech&Bio du jeudi 30 août. Pour allez plus loin et encourager les producteurs qui ont fait le pari de se lancer dans l'agriculture biologique, les organisateurs ont sélectionné un lieu symbolique : le lycée Edgard-Pisani de Montreuil qui possède lui même des vigne biologiques.  

L'agriculture biologique explose en Maine-et-Loire.

En cinq ans la surface des exploitations pratiquant l'agriculture biologique a été multipliée par deux : de 1500 ha à 3000 ha ! Mais pour la viticulture la part des exploitations biologiques reste encore faible. Elle représente uniquement 4,6% des 70 000 ha des exploitations du Val de Loire. Les Chambres d'Agricultures des Pays de la Loire lancent cette année l'appellation « Vin Bio »pour aider les viticulteurs participant déjà au phénomène et encourager les autres à le rejoindre. Les Rendez-Vous Tech&Bio sont donc le moyen de rencontrer ces viticulteurs mais aussi de faire connaître la grande première des vendanges « Vin Bio ». Au programme de la journée : atelier viticulture autour de questions techniques, atelier filière sur les débouchés et la commercialisation des vins bio, atelier biodiversité et atelier formation-installation-conversion.

Une nouvelle appellation soumise à un règlement stricte.

L'appellation « Vin Bio » s'appuie sur le règlement européen de l'Agriculture Biologique et plus particulièrement sur la partie « règles spécifiques applicables à la vinification ». Jusqu'à présent il s'agissait en réalité plus de « raisin bio » que de « vin bio » car la réglementation était plus stricte sur le respect de normes dans la production du raisin et non lors de la mise en bouteille. Ainsi de nombreux viticulteurs produisant du vin dit biologique introduisaient encore des sulfites, substances reconnues comme dangereuses pour la santé. Mais avec cette nouvelle appellation les viticulteurs ne peuvent plus abuser des sulfites, car la teneur maximale autorisée par l'appellation est de 150 mg/L pour les blanc et rosés et de 100 mg/L pour les rouges.